À propos
Alexandra Dols construit une œuvre aux multiples facettes, un diamant dont les disciplines se polissent et se révèlent au fur et à mesure de ses explorations. Cinéaste, krumpeuse et metteure en scène, elle façonne ses créations comme on taille une pierre précieuse affinant chaque facette, avec patience et ténacité. Leur éclat provient du cœur de sa recherche et de sa poésie : l’engagement pour la libération de soi intriquée dans la libération collective.
Documentaires.
Diplômée d’un Master en écriture de scénario de fiction (Paris 1) et d’un Master en réalisation de documentaire de création (Paris 8), elle est d’abord reconnue pour son travail de réalisatrice. Depuis plus de 15 ans, elle s’impose comme une figure audacieuse et visionnaire, en abordant des sujets de société avec courage et humanité. Parmi ses œuvres marquantes, *Moudjahidate* (2007), un documentaire sur l'engagement des femmes dans la guerre de libération de l'Algérie, ou encore *Derrière les fronts* (2013), qui suit la psychiatre Dr. Samah Jabr pour explorer la résistance et la résilience des Palestiniens et Palestiniennes. Son dernier film, *Minimum syndical !* (2019), co-produit avec le syndicat Solidaires, met en lumière la lutte contre l’homophobie et la transphobie au travail. Distribuées à l’international et primées, ses œuvres ont été projetées en festivals, sorties en DVD et SVOD, et diffusées à la télévision.
Diplômée d’un Master en écriture de scénario de fiction (Paris 1) et d’un Master en réalisation de documentaire de création (Paris 8), elle est d’abord reconnue pour son travail de réalisatrice. Depuis plus de 15 ans, elle s’impose comme une figure audacieuse et visionnaire, en abordant des sujets de société avec courage et humanité. Parmi ses œuvres marquantes, *Moudjahidate* (2007), un documentaire sur l'engagement des femmes dans la guerre de libération de l'Algérie, ou encore *Derrière les fronts* (2013), qui suit la psychiatre Dr. Samah Jabr pour explorer la résistance et la résilience des Palestiniens et Palestiniennes. Son dernier film, *Minimum syndical !* (2019), co-produit avec le syndicat Solidaires, met en lumière la lutte contre l’homophobie et la transphobie au travail. Distribuées à l’international et primées, ses œuvres ont été projetées en festivals, sorties en DVD et SVOD, et diffusées à la télévision.
Krump.
En 2020, après avoir été durant de nombreuses années derrière la caméra un tournant dans son parcours créatif se dessine lorsqu’elle découvre le Krump, une danse proche du hip-hop, explosée de passion et de revendication qui déclenche chez elle une révolution du regard et une réactivation du mouvement. Cette rencontre avec l'univers du Krump, notamment au travers d’une collaboration avec la chorégraphe Nach et la figure centrale du Krump français, Wrestler, l’amène à développer sa propre création théâtrale et chorégraphique, *Imbratoura*. À la fois danseuse et metteur en scène, Alexandra Dols fusionne ici ses compétences artistiques pour explorer de nouvelles formes de narration corporelle et visuelle, mêlant le geste à l’image dans une fusion organique. Le Krump devient alors pour elle un moyen puissant de réinventer le langage du corps et du mouvement, un peu comme on taille une nouvelle facette du diamant.
En 2020, après avoir été durant de nombreuses années derrière la caméra un tournant dans son parcours créatif se dessine lorsqu’elle découvre le Krump, une danse proche du hip-hop, explosée de passion et de revendication qui déclenche chez elle une révolution du regard et une réactivation du mouvement. Cette rencontre avec l'univers du Krump, notamment au travers d’une collaboration avec la chorégraphe Nach et la figure centrale du Krump français, Wrestler, l’amène à développer sa propre création théâtrale et chorégraphique, *Imbratoura*. À la fois danseuse et metteur en scène, Alexandra Dols fusionne ici ses compétences artistiques pour explorer de nouvelles formes de narration corporelle et visuelle, mêlant le geste à l’image dans une fusion organique. Le Krump devient alors pour elle un moyen puissant de réinventer le langage du corps et du mouvement, un peu comme on taille une nouvelle facette du diamant.
Ecritures.
En 2020, parallèlement elle renouvelle sa pratique de l'écriture en 2020, à la fois poétique et politique. À travers des projets comme Why Stories ou des événements tels que le festival *La poésie n’est pas un luxe*, elle interroge alors l’intime et le social, tissant des récits à la frontière de la science-fiction et de l'autobiographie. De cette exploration naîtront des créations comme *Imbratoura* ou *Maquis intérieurs*, une œuvre collective née d'une collaboration avec Milady Renoir et Araba bni Snassen.
En 2020, parallèlement elle renouvelle sa pratique de l'écriture en 2020, à la fois poétique et politique. À travers des projets comme Why Stories ou des événements tels que le festival *La poésie n’est pas un luxe*, elle interroge alors l’intime et le social, tissant des récits à la frontière de la science-fiction et de l'autobiographie. De cette exploration naîtront des créations comme *Imbratoura* ou *Maquis intérieurs*, une œuvre collective née d'une collaboration avec Milady Renoir et Araba bni Snassen.
Ateliers.
Dans ces projets, elle mêle le texte, la danse et la vidéo, tout en poursuivant son travail de transmission et de partage. La transmission, justement, est au cœur de son approche artistique. Depuis 2010, elle intervient en milieu scolaire et au sein d’associations, notamment autour des thématiques de l'image et de l'autodéfense, en interrogeant les violences sociales et les stéréotypes. Elle mène également des ateliers de danse Krump dans des hôpitaux psychiatriques et des établissements pour jeunes en difficulté, en partenariat avec Krumpfest et d'autres artistes pour partager cette pratique qui, comme l'art dans son ensemble, est un outil de transformation et d’émancipation. Ces interventions artistiques font partie intégrante de son processus créatif, en tant que moyens pour questionner, rassembler et transmettre des outils de libération.
Dans ces projets, elle mêle le texte, la danse et la vidéo, tout en poursuivant son travail de transmission et de partage. La transmission, justement, est au cœur de son approche artistique. Depuis 2010, elle intervient en milieu scolaire et au sein d’associations, notamment autour des thématiques de l'image et de l'autodéfense, en interrogeant les violences sociales et les stéréotypes. Elle mène également des ateliers de danse Krump dans des hôpitaux psychiatriques et des établissements pour jeunes en difficulté, en partenariat avec Krumpfest et d'autres artistes pour partager cette pratique qui, comme l'art dans son ensemble, est un outil de transformation et d’émancipation. Ces interventions artistiques font partie intégrante de son processus créatif, en tant que moyens pour questionner, rassembler et transmettre des outils de libération.
« - Qu’est-ce que vous faites ?
- Je suis un artificier. Je fabrique quelque chose qui sert finalement à un siège, à une guerre, à une destruction. Je ne suis pas pour la destruction, mais je suis pour qu'on puisse passer, pour qu'on puisse avancer, pour qu'on puisse faire tomber les murs. »
Michel Foucault