Alexandra Dols

Science-fiction, danse krump et vidéo. (en création)

Imbratoura signifie « impératrice » en arabe. 

«  Slod, habite en Zone-d’Être et sa femme en Zone-de-Non-Être. Depuis leurs endroits, elles résistent face à l’Empire dans le réseau des ombres. Deux femmes dans une histoire d’amour cachée et sous surveillance qui risque de s’éteindre. 
Slod prépare un film sur la guérisseuse qui travaille au remède, le contre-seum pour libérer les Zones du poison de l’Empire. Mais elle-même fait face à de puissantes attaques de saboteurs internes qui la poussent à tout renier, à tout mettre en péril : sa foi musulmane, sa lutte, son amour. 
Une créature apparaît alors dans ses cauchemars et la poursuit jusque dans des hallucinations. C’est l’inconscient de Slod qui frappe à la porte et lui ouvre un portail. Propulsé dans un univers merveilleux et fantastique, Slod doit retrouver sa souveraineté perdue. Sa mission est de redevenir Imbratoura - impératrice - de son monde intérieur. 
La foi et la danse krump vont lui ouvrir la poitrine pour en faire jaillir la lumière.
C’est avec le soutien des sien.nes, de ses soces et de ses sœurs qu’elle retrouvera la force, l’amour, Al Houb.
Parce que « Dieu ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes ».

En explorant l’auto(science-)fiction, cette création déploie plusieurs médiums pour mieux métaboliser des violences enfouies et se confronter à ses cauchemars politiques. 

Un spectacle hybride pour parler de l'ombre, du secret, de la clandestinité et des placards : leur puissance stratégique et leur pouvoir d’asphyxie. 

Une esthétique de la résistance pour nourrir l’autodéfense et faire fleurir des guérisons.